Par Sophie Bijjani, septembre 2024
La journaliste de profession Eloïse Speleers termine son mandat de coordinatrice à l’Association des francophones des Kootenays Ouest (AFKO) pour se préparer à une aventure en Colombie. Entre son amour du plein air et sa vocation communautaire, elle a trouvé sa communauté à Nelson, qu’elle compte bien retrouver à son retour d’Amérique du Sud.
« J’aime que ce soit fait par et pour les gens. Ça respecte plus ce que j’ai envie pour la planète.»
«Je me suis rendu compte qu’une de mes valeurs, c’était le sentiment de communauté», explique la Belge d’origine qui a choisi Nelson comme terre d’adoption.
Le Canada était sur son radar depuis maintes années. «J’ai toujours su que je voulais habiter au Canada parce que je pense que ce sont les montagnes les plus proches qui ne sont pas la France», dit-elle en riant.
C’est par les aléas d’un voyage en Nouvelle-Zélande qu’elle rencontre un Québécois qui l’encourage à venir travailler une saison de ski, avec lui, à la station de ski Whitewater Ski Resort. L’invitation ne tombe pas dans les oreilles d’une sourde. En 2021, elle débarque dans l’Ouest Canadien pour une saison de ski et peu de temps après, elle commence son poste comme coordinatrice à l’AFKO.
Elle raconte qu’ironiquement, elle ne s’attendait pas du tout à vivre autant en français. «Je me suis rendu compte en travaillant à l’AFKO que c’était vraiment important de travailler pour un organisme sans but lucratif. J’aime que ce soit fait par et pour les gens. Ça respecte plus ce que j’ai envie pour la planète, il n’y a pas du tout le côté capitaliste.»
Tisser des liens
«Je sais maintenant que Nelson c’est ma communauté, c’est vraiment une bonne base pour moi. Ça donne du courage pour aller voir ailleurs» …et revenir!
Son intérêt pour les différentes cultures et son désir de sortir de sa zone de confort l’accompagnent dans son prochain projet. Elle se prépare pour un voyage de plusieurs mois en Colombie où elle souhaite participer activement au tissage de communautés en mettant à profit sa passion pour la justice sociale et la formation Unarmed Civilian Peacekeeping (maintien de la paix civile non armé) suivie au Selkirk College.
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«Je sais maintenant que Nelson c’est ma communauté, c’est vraiment une bonne base pour moi. Ça donne du courage pour aller voir ailleurs» …et revenir!
Son intérêt pour les différentes cultures et son désir de sortir de sa zone de confort l’accompagnent dans son prochain projet. Elle se prépare pour un voyage de plusieurs mois en Colombie où elle souhaite participer activement au tissage de communautés
en mettant à profit sa passion pour la justice sociale et la formation Unarmed Civilian Peacekeeping (maintien de la paix civile non armé) suivie au Selkirk College.
Se déplacer à pied!
Une journée parfaite pour Eloïse commence par «un matin tranquille, vingt minutes de yoga, dix minutes de méditation, un bon déjeuner…et puis une aventure d’escalade. Sortir de Nelson, prendre la voiture, une demi-heure, mais pas plus que ça!»
Après la grimpe, la journée se termine avec une activité sociale comme «un barbecue tranquillou» chez des amis, à distance de marche. «Ça fait partie d’une journée idéale, prendre le temps d’y aller à pied et ne pas être sur le rush!»
Comme beaucoup de résidents de Nelson, Eloïse apprécie la facilité avec laquelle elle peut accéder rapidement aux espaces en plein air. Elle raconte en riant que le simple fait de conduire sur les routes environnantes est un plaisir pour elle, tellement le paysage est beau.
Entre son envie profonde de créer des liens dans la communauté et son amour du plein air, Eloïse tisse au quotidien un milieu de vie qui respire et évolue.
