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Laura Vaché, femme de sciences et de technologie

Par MJ Cromp,  septembre 2020

D’où viens-tu?

Je viens de France, plus précisément de la Bretagne. Je suis née à Brest qui est la ville tout à l’ouest de cette région. J’ai déménagé dans d’autres villes pour étudier et j’ai vécu à Paris pendant deux ans avant de partir au Canada. Ça fait déjà trois ans que je suis ici. 

Qu’est-ce que le Nelson Innovation Centre (NIC)?

En fait, je travaille pour KAST (Kootenay Association for Science & Technology). Il y a plusieurs programmes et services qui sont en dessous de KAST dont le NIC, un endroit que nous venons d’ouvrir ici à Nelson. Le NIC fait parti de notre offre de services qui s’adressent aux communautés technologique et scientifique pour qu’elles aient un endroit pour se retrouver, que ce soit pour travailler, pour faire du réseautage ou pour assister à des événements, quand on pourra en organiser à nouveau dû à la COVID-19. 

 


Pourquoi la ville de Nelson a-t-elle été choisie?

Ici à Nelson, il y a beaucoup de personnes qui travaillent à distance, notamment dans le domaine de la technologie. Il y a des emplois disponibles ici, mais pas autant que dans les grandes villes. Malgré ça, il y a plusieurs personnes qui sont attirées par le mode de vie d’ici. Le NIC sert donc à rassembler et à servir les besoins de cette communauté. 

Quel est ton rôle là-bas?

Je suis coordinatrice de l’engagement communautaire.

Sur quels projets travailles-tu présentement?

La moitié de mon temps est dédiée à l’organisation d’activités et d’événements pour les enfants et les adolescents. Ce programme s’appelle GLOWS (Growing & Learning Opportunities With STEAM [Science,Technology, Engineering, Art and Math]). KAST a mis sur place ce programme pour faire connaître les sciences et la technologie aux jeunes de 5 à 19 ans. L’objectif principal est de rendre ces domaines plus accessibles au grand public.

As-tu des exemples d’activités et d’événements que tu organises?

Un bon exemple serait l’organisation des événements Quantum Leaps et Girls in Engineering. Il y a une sous-représentation des femmes dans les domaines de la technologie et des sciences. Notre rôle est de montrer des exemples de femmes qui réussissent bien dans ces domaines et d’encourager les jeunes adolescentes à s’y intéresser. C’est aussi de montrer que c’est possible pour elles de prendre ce chemin. Nous organisons des concours de robotique et de création d’objets (pas nécessairement de manière physique) pour résoudre des problématiques.

Je travaille aussi à mettre sur pied le premier programme bilingue offert dans le cadre de la Semaine de la culture scientifique, qui aura lieu du 21 au 27 septembre partout au Canada. Le thème cette année est la biodiversité et notre but sera de présenter des initiatives de la région des Kootenays qui mettent en valeur la biodiversité locale. Nous allons faire des vidéos en français et anglais et les rendre accessibles aux parents, aux écoles et aux éducateurs.

Est-ce que tout le monde peut aller travailler au NIC?

Oui, c’est 15$ par visite. Mais si vous êtes membre de KAST, l’accès est gratuit. L’abonnement est de 150$ pour l’année. Les membres ont aussi des rabais sur le prix d’entrée des événements. 

Par contre, en ce qui concerne l’espace du NIC, il faut réserver sa plage horaire en ligne. Il y a aussi une salle de réunion à louer. Le centre est ouvert du lundi au jeudi de 9h à 17h.

Aimerais-tu ajouter quelque chose?

J’aimerais dire que mon implication au sein de l’Association des francophones des Kootenays Ouest (AFKO) m’a vraiment beaucoup aidée en arrivant à Nelson. J’aime bien être proche de la culture francophone et il y a tellement à apprendre des francophones qui viennent du Québec, du Nouveau-Brunswick et d’ailleurs. La diversité francophone fait réaliser à quel point c’est important de mettre le français et ses cultures en valeur.

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