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Sébastien Hade-Hétu: un médecin qui vit pour le plein air

Par Damien Hétu, élève de 10e année à l’école Secondaire de Nelson, édité par Eloïse Speleers.

L’athlète habite Nelson depuis environ 9 ans, après avoir déménagé du Québec pour poursuivre ses rêves d’aventures de plein air. Il pratique la médecine d’urgence depuis une vingtaine d’années et est passionné par son métier. 

Sébastien est né à Strasbourg en France mais sa famille est québécoise. Il a grandi au Québec. Après sept ans d’études postsecondaires à l’Université de Montréal en médecine, il a beaucoup voyagé, avant de s’installer à Chicoutimi puis en Gaspésie. Il a eu trois enfants dans sa trentaine alors qu’il vivait à Maria, au Québec. En milieu de vie, il a choisi de déménager dans l’Ouest du pays et il a repris son travail à Nelson en anglais. Le travail n’était pas la principale raison de cette décision, mais plutôt les montagnes et la nature.

Plein air

Sébastien a toujours été passionné par le sport et il en pratique une multitude. Il aime faire du vélo de montagne, de la course à pied, du vélo de route, de l’escalade de roche et de glace, du canot, du ski de fond, du ski de randonnée, de la randonnée, etc. Il est un grand aventurier et il trouve toujours de nouveaux défis impressionnants. Cet été, il a participé à une course de 80 kilomètres et l’a couru en environ douze heures.

Sebastien Hetu - grimpe

Sébastien travaille à temps partiel à l’hôpital mais quand il ne travaille pas, il est dehors. Il part souvent pour des journées complètes à l’aventure en pratiquant plus d’un sport pendant la même expédition en montagnes. Sébastien vit pour l’air frais, l’exercice et la satisfaction d’atteindre des objectifs sportifs incroyables.

Médecine

Sébastien ne savait pas qu’il allait devenir médecin jusqu’à l’année avant l’université. Son plan original était de devenir biochimiste et de travailler en environnement mais il a réalisé que ce travail n’était pas pour lui en faisant un projet au Cégep. Ce dernier était un aperçu du travail de biochimiste et il a remarqué qu’il trouvait ça extrêmement ennuyeux. 

 

« J’ai compris en faisant ça que ça ne me tentait pas du tout de passer mon temps dans un labo puis que ce n’est vraiment pas le genre de truc qui m’intéressait. »

Ainsi, à six mois de la date d’application pour l’université, il ne savait plus ce qu’il allait étudier. Après un voyage humanitaire au Ghana, il a choisi d’effectuer un travail pour aider les gens et qui peut s’exercer à l’étranger. La médecine satisfait tous ses critères et a des aspects qui l’intéressent comme la biologie et la science en général. 

 

Pour Sébastien, il n’y a jamais deux quarts de travail pareils. C’est extrêmement imprévisible s’il va y avoir des heures d’attente pour des dizaines de patients ou si la salle d’attente va être vide. La gravité et la difficulté des cas médicaux dont il doit s’occuper varient aussi beaucoup. Ceci peut être très stressant puisqu’il n’a pas de routine fixe. Un peu comme un comédien avant une pièce de théâtre, à chaque début de période de travail, Sébastien prend un moment pour se calmer et se préparer à travailler.

Le déroulement d’une journée à l’hôpital pour Sébastien est une succession presque ininterrompue, avec seulement une quinzaine de minutes de pause, de patients qu’il voit en ordre de priorité : selon l’importance de leurs problèmes médicaux. Il examine les patients, prescrit des examens médicaux ou des médicaments s’il le faut, installe des plâtres, fait des points de suture, etc. Il effectue de multiples tâches, car il doit s’occuper de plusieurs patients à la fois. 

 

“À mi-shift, généralement je suis en train de gérer quatre, cinq, dix, quinze problèmes différents de personnes différentes.”

 

Le médecin très professionnel prend son métier à cœur et est un grand aventurier des montagnes qui pratique une multitude de sports.

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